DE RETOUR…

Vous souvenez-vous du film Poltergeist (1982) ? La petite fille qui dit : « They’re baaack! » Eh bien, c’est un peu mon cas.
Pendant des années, j’ai signé la chronique Sans détour dans L’Écho du Transport. C’était l’une des plus populaires de la publication, si l’on se fie aux sondages réalisés lors du renouvellement des abonnements. Curieusement, on m’en reparle encore aujourd’hui !
Quand L’Écho du Transport a été intégré à Transport Magazine, la chronique a disparu en 2018. Mais voilà, Transport Magazine change de mains et Sans détour est de retour ! « I’m baaack! » Je reprends donc mon rôle, toujours avec la même approche sur les enjeux, grands et petits, du camionnage et de nos routes.
À l’époque, la finalisation de l’autoroute 30 était le sujet qui fascinait les lecteurs, jusqu’à être discuté dans des conférences privées. Ce problème est résolu… mais d’autres ont émergé.
Beaucoup de choses ont changé. Pas tant les lois et exigences, mais l’intérêt des camionneurs. Les innovations dans les véhicules continuent, tout comme les préoccupations sur le carburant et l’environnement. D’autres défis prennent toutefois de l’ampleur : La pénurie de camionneurs, l’âge moyen élevé des conducteurs, et de nouvelles technologies pour camions et communications. Tout n’est pas négatif, mais tout n’est pas rose. L’engorgement des routes, leur état, et le recrutement de nouveaux chauffeurs suscitent des controverses. Le manque d’intérêt des jeunes pour ce métier, et même pour les camions, est préoccupant.
Cette chronique abordera ces sujets et d’autres préoccupations, particulièrement celles des conducteurs propriétaires. N’est-il pas temps de leur redonner la parole ? Bien sûr, j’ai un peu de retard sur les nouvelles de l’industrie, mais je m’y remets activement.
Voilà, je suis là. Mais rien ne se fera seul. N’hésitez pas à me consulter, m’écrire, ou communiquer vos idées. Certes, les réseaux sociaux dominent aujourd’hui, mais un magazine sur le camionnage dans la cabine d’un véhicule commercial manque à notre paysage, il me semble. On en discute ?