Le moteur ISL G Near Zero NOx au gaz naturel (pratiquement sans oxydes d’azote) satisfait tant l’Agence environnementale des États-Unis que l’Air Resources Board de la Californie. Il est le premier à respecter la norme spécifiant qu’il émet moins de 0,02 grammes d’oxydes par chevaux à l’heure.
Ses émissions polluantes sont donc 90% inférieures à l’actuelle norme de l’EPA, et respectent déjà les exigences de 2017 à propos des gaz à effet de serre. La compagnie Cummins Westport tient d’ailleurs à rappeler que ses motorisations au gaz naturel ont devancé le standard EPA 2010 depuis l’année 2001.
« Ces certifications nord-américaines sont le résultat d’une transformation complète de la réduction des émissions polluantes émises en ville par les tuyaux d’échappement des moteurs.
Tout cela, en combinaison avec la fiabilité et les améliorations apportées au moteur ISL G de base, propulsent les motorisations Cummins Westport au gaz naturel à l’avant-scène des statégies abordables de réduction de la pollution dans les applications de transport collectif, de camions mi-lourds et pour la collecte des ordures », souligne Rob Neitzke, président de Cummins Westport Inc.
Sans urée ni filtre à particules
La technologie des moteurs Cummins Westport ne nécessite pas l’emploi de traitements complexes contre les émissions polluantes, tels que les filtres à particules et leur entretien régulier, ainsi que la réduction catalytique sélective avec urée.
Le début de la production de l’ISL G NZ est prévu pour avril 2016. Ses caractéristiques seront semblables à celles de l’actuel ISL G, puisque la puissance offerte variera entre 250 et 320 chevaux, et son couple entre 660 et 1000 livres-pieds. De même, ses garanties, opérations et calendrier d’entretien seront les mêmes que les moteurs déjà en utilisation.
Cummins Westport rappelle que plus de 40 000 camions fonctionnent au gaz naturel en Amérique du Nord, et que l’ISL G NZ de 8,9 litres n’émet pratiquement pas d’émissions polluantes pour un coût significativement plus abordable qu’un véhicule semblable fonctionnant à l’électricité.
En plus d’une diminution de 90% des oxydes d’azote, cette motorisation dotée de la ventilation du carter de type fermé réduit de 70% la production de méthane.
« Le développement de ce moteur au gaz naturel est la preuve de l’ingéniosité de la culture californienne, rendue possible par des collaborations et partenariats dynamiques », conclut Robert B. Weisenmiller, président de la Commission énergétique de la Californie.
Par Frédéric Laporte, journaliste pour le TM
