Annonceurs vedettes

Grand Rendez-vous en santé et sécurité du travail Les campagnes de sensibilisation vont se poursuivre

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) veut poursuivre ses campagnes de sensibilisation auprès des gens pour s’assurer que le nombre d’accidents continue de baisser en milieu de travail. C’est l’objectif retenu au terme du Grand Rendez-vous en santé et sécurité du travail qui s’est déroulé en novembre dernier au Palais des congrès de Montréal.

L’événement annuel a attiré plus de 4 000 participants et 200 exposants. Médecins, ergothérapeutes, physiothérapeutes, avocats, syndicalistes du milieu de la construction, tous s’entendent pour dire que le nombre d’accidents doit diminuer. Au cours des 15 dernières années, les accidents ont diminué de 40 %. Mais pour la CNESST, c’est encore trop peu.

 

« Cette année, notre objectif était de permettre aux participants de parler santé et sécurité au travail, de leur assurer une formation pour éventuellement agir davantage dans les milieux de travail pour réduire le nombre de travailleurs qui se blessent. L’objectif était vraiment en lien avec notre campagne publicitaire axée sur trois thèmes : parler, former et agir », raconte Geneviève Trudel, porte-parole de la CNESST.

 

Plusieurs facteurs expliquent la baisse du nombre d’accidents : les campagnes de sensibilisation, le travail des inspecteurs et celui des partenaires avec les associations sectorielles paritaires (ASP). À la CNESST, on veut aller encore plus loin.

 

« Notre objectif est de faire de la santé sécurité au travail une valeur de société au même titre que l’alcool au volant et le port obligatoire de la ceinture de sécurité en automobile », ajoute Geneviève Trudel.

 

 

Étude sur l’épidémiologie de la lombalgie

Au cours des deux journées de l’évènement, Charles Côté, ergonome, kinésiologue et responsable de la formation en santé et sécurité du travail, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail, secteur Affaires municipales (APSAM), a dévoilé les résultats d’une étude portant sur la lombalgie qui touche les policiers-patrouilleurs du Québec.

 

La recherche a été effectuée auprès de 3 500 policiers des services policiers de Montréal, Québec, Sherbrooke et de la Sûreté du Québec. Les résultats sont inquiétants. Selon Charles Côté, plusieurs facteurs ergonomiques augmentent le risque d’apparition de lombalgie chez le policier-patrouilleur. Ces facteurs sont :

 

– Conduite prolongée du véhicule;

– Habitacle et sièges non conçus pour les outils et l’équipement utilisés par le policier;

– Équipements encombrants et lourds (ceinturon, gilet pare-balles);

– Postures et mouvements contraignants pour le bas du dos (torsion);

– Entrées et sorties fréquentes du véhicule;

– Travail sédentaire entrecoupé de situations d’alerte.

 

L’étude démontre également que :

 

– 11,7 % de policiers ayant souffert au moins une fois dans leur vie de lombalgie rapportent qu’ils ont changé leur emploi ou leur tâche à cause de leurs problèmes au bas du dos;

– 49,5 % des policiers du Québec rapportent avoir fait des réclamations à la CNESST;

– 24 % de ces réclamations sont reliées à la région du dos.

 

La lombalgie est le trouble musculosquelettique (TMS) le plus commun et le plus incapacitant. Au Québec, la lombalgie constitue 60,1% des lésions professionnelles indemnisées. Bien que les douleurs au bas du dos touchent un grand nombre de travailleurs, les policiers et ambulanciers sont à risques.

Lisez l’article complet dans l’édition de décembre de Transport Magazine

Voir toutes les nouvelles du Transport

Annonceurs

Annonceurs vedettes

Annonceurs