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Derrière le volant – À l’an prochain

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Il me semble qu’il y a peu de temps, c’était le gros soleil et il faisait chaud. Dans dix jours nous serons déjà en famille pour la veille de Noël. Du côté de Transport Magazine, l’équipe travaille très fort jour après jour pour se démarquer et être en avance en tout temps.

Je tiens aujourd’hui à prendre quelques minutes pour remercier l’équipe qui fait de votre magazine et vos plateformes numériques la référence. Une équipe dynamique qui est prête pour l’année 2018 qui approche à grands pas. Nous allons, comme à l’habitude, vous surprendre, nous surpasser.

Pour ce dernier blog, j’ai quelques points en rafales, quelques trucs à dire.

Le ministre des Transports sur la route le 12 décembre

Bon, ok on ne réinvente pas la roue, mais André Fortin, ministre du Transport, a fait sa première vraie apparition hier lors de la tempête. Ce dernier accompagnait un journaliste et c’est promené un partout dans la neige.

Opération charme? C’est clair, avec ses prédécesseurs qui semblaient inactifs, hier on a eu droit à un ministre qui semblait à l’écoute. Il ne faut cependant pas être naïf, nous sommes à un an des élections et des initiatives de la sorte. Vous allez en voir de plus en plus, mais c’était tout de même intéressant de voir enfin un ministre sur le terrain, surtout sur les routes de Montréal, depuis le fameux cafouillage de la 13 en mars dernier.

Salaberry-de-Valleyfield

Sur ce point je suis un peu mitigé. C’est-à-dire que je peux comprendre les élus et la population d’être exaspérés de voir autant de camions, je comprends aussi les transporteurs et camionneurs d’utiliser cette route, ce qui est tout à fait dans leur droit également. Pour l’utiliser en camion, laissez-moi vous dire qu’il faut vraiment être patient pour passer là surtout à l’heure de pointe. Dans ce dossier, tout a été (encore une fois) mal géré et planifié dès l’arrivée de la nouvelle 30. Ok, oui c’est une autoroute (privée). Ok, ils peuvent mettre le péage qu’ils veulent, mais le gouvernement (souvent trop inactif pour le domaine du camionnage) devrait, devra… DOIT, mettre ses culottes. On doit arriver soit avec une exemption pour le péage pour les poids lourds, soit avec un prix fixe et raisonnable.  Le fait de dire que les camionneurs passent par la 211 pour éviter la balance et ne pas payer le péage est sans doute vrai, mais je suis certain que ce n’est pas le point numéro un. Le gouvernement planche sur l’idée de déplacer la balance avant l’accès à Salaberry, je suis certain que cela ne changera rien au trafic de Valleyfield.

Tout passe par l’accessibilité de la 30 et du péage. Dès que ce dossier sera réglé pour permettre à notre industrie de mieux respirer, les citoyens exaspérés pourront respirer un peu plus eux aussi. On ne pourra jamais empêcher les poids lourds de passer sur la 211, mais avec un meilleur encadrement de la 30, du péage, une très grande majorité de camionneurs et transporteurs n’iront pas perdre leur temps ailleurs que sur l’autoroute.

C’est d’une volonté politique et de la pression qu’il faut pour ne pas lâcher le morceau en 2018.

C’est aux représentants des camionneurs de se lever. Des gens de l’ARPQ sont déjà sur le dossier. L’ACQ est présente également. Nous souhaitons qu’en 2018 vos voix soient entendues.

On se reparle en 2018.

Par Francis Tremblay

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