Depuis ce temps et devant le travail commun de tous, sans oublier, l’émission de constats d’infraction, on a pu constater une importante amélioration à l’égard de la vision qu’ont maintenant plusieurs conducteurs.
L’Association des professionnels du dépannage du Québec constate une amélioration dans le comportement des automobilistes. Il y a cinq ans, à peine 10 % d’entre eux respectaient le corridor, contre 60 % aujourd’hui. C’est bien, mais insuffisant! Il reste encore du travail à faire.
Nous ne le répèterons jamais assez : voici la procédure à faire pour respecter le corridor de sécurité, soit l’article 406,1 du Code de la sécurité routière.
- Lorsque l’on circule sur une route qui comporte une voie dans chaque direction, l’automobiliste doit ralentir et s’éloigner de la dépanneuse ou du véhicule d’urgence, tout en restant dans sa voie.
- Sur une route qui a deux voies dans la même direction, comme une autoroute, on doit ralentir et changer de voie lorsque c’est possible. Sinon, on ralentit en demeurant dans sa voie, tout en s’éloignant de la dépanneuse en opération.
De leur côté, les opérateurs de dépanneuse savent qu’ils doivent s’assurer d’être visible en situation de dépannage. Ils sont les premiers à être à risque et en sont bien conscients.
Merci aux camionneurs qui sont des ambassadeurs de premier plan sur la route lorsque vient le temps, entre autres, de faire comprendre aux automobilistes qu’un opérateur de dépanneuse ou un agent de la paix est debout près de la ligne blanche. Poursuivons ensemble le travail de sensibilisation auprès de tous les usagers de la route.
Par Réjean Breton, président de l’Association des professionnels du dépannage du Québec