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Les chauffeurs diabétiques désormais autorisés à effectuer des opérations transfrontalières

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Un accord entre les États-Unis et le Canada a été mis à jour pour permettre aux camionneurs diabétiques utilisant de l'insuline d'effectuer des opérations transfrontalières entre les deux pays.

Cette nouvelle provient d’une lettre de la présidente et directrice générale du Conseil canadien des administrateurs en transport motorisé (CCATM), Allison Fradette, à Stephen Laskowski, président de l’Alliance canadienne du camionnage. Voici le contenu de cette lettre :

Monsieur Laskowski,

Par la présente, le Conseil canadien des administrateurs en transport motorisé (CCATM) vous informe des changements apportés à l’entente de réciprocité relative aux exigences médicales d’aptitude à la conduite de véhicules commerciaux entre le Canada et les États-Unis. Dans le cadre de la modernisation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) de 1998, la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) et Transports Canada se sont échangé des lettres de reconnaissance mutuelle de leurs exigences respectives. Cette mise à jour donne suite à la décision rendue par la FMCSA le 19 septembre 2018, laquelle établissait que les personnes diabétiques qui suivent un régime d’insuline stable et dont la glycémie est bien contrôlée pourraient, à compter du 19 novembre 2018, conduire un véhicule commercial sur le territoire des États-Unis. Aboutissement de la correspondance entre les deux administrations, les modifications de l’accord de réciprocité remplacent le libellé de décembre 1998 qui interdisait aux chauffeurs diabétiques insulinodépendants du Canada et des États-Unis de conduire un véhicule commercial de l’autre côté de la frontière.

En conséquence de quoi, les deux pays ont levé cette interdiction le 9 septembre 2019 et les chauffeurs diabétiques qui prennent de l’insuline peuvent désormais exercer leur métier sur les deux réseaux routiers. Les autres dispositions de l’accord demeurent inchangées.

Dans la foulée de ce changement, les administrations canadiennes fouillent leurs dossiers à la recherche des titulaires de permis codés W afin de les informer de la levée de l’interdiction, un exercice dont la durée varie d’une administration à l’autre. Il en va de même pour la délivrance des nouveaux permis sans code W, dont l’échéancier varie également de l’une à l’autre. Par conséquent, nous recommandons aux chauffeurs de véhicules commerciaux concernés de s’informer directement auprès de l’organisme de leur administration qui délivre des permis de conduire au sujet des mesures à prendre pour faire retirer le code W afin de pouvoir travailler aux États-Unis.

Soyez assuré que les administrations canadiennes mettent tout en œuvre pour que tous puissent profiter le plus vite possible de ce changement important.

Veuillez agréer, Monsieur Laskowski, l’expression de mes sentiments respectueux.

La présidente et directrice générale du CCATM,

Allison Fradette

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